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Cédric Lanoir - Camille Henriot - Antonin Segault
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Jeudi 20 septembre 2012, nous quittons Montbéliard à midi, sous un grand soleil, pour rallier la Suisse, et la Fondation Wiggli.
A notre arrivée, Janine Wiggli nous accueille dans la salle d'exposition, au milieu des sculptures monumentales. Elle nous présente à un réalisateur et son cameraman, venus tourner quelques plan pour un projet de film autour de l'oeuvre d'Oscar Wiggli.
La conversation s'oriente rapidement sur le SYHAMO, et Janine s'étonne de notre intérêt. En effet, l'appareil n'a pas fonctionné depuis plus de dix ans (Oscar l'a vite abandonné, autour de 1990, après son exposition et l'enregistrement du CD SYHAMO, et, depuis, il n'a été utilisé que ponctuellement). C'est notre appel téléphonique, deux semaines auparavant, qui l'a sorti de son coin poussiéreux.
Oscar Wiggli nous rejoint, et nous conduit au studio de dessin, où le SYHAMO a été déplacé. A l'entrée de la salle, quelques sons caractéristiques des synthétiseurs Kobol résonnent déjà. Le but de notre visite est là, énorme rack noir duquel pendent des dizaines de câbles.
Le SYHAMO est sorti du silence, mais pas en pleine forme. Janine nous explique que Oscar et elle n'ont pu, pour l'instant, faire fonctionner qu'un seul des quatre synthétiseurs, et un capteur de température. L'ensemble du câblage doit être refait, et, 23 ans plus tard, l'opération est devenue très complexe.
Pour illustrer certaines de ses explications, Oscar Wiggli nous fait visiter son Studio Son, un peu plus loin dans le labyrinthe des escaliers et des ateliers. L'endroit est impressionnant de technicité, avec un mur couvert de synthétiseurs modulaires, de DAT et d'autres engins mystérieux. Nous avons même droit à un petit aperçu du travail actuel d'Oscar, qui prépare un nouveau CD.
Après une petite pause, et notre interview par le réalisateur, nous nous remettons au travail. Nous passons cette fois-ci par la forge où Oscar travaillait à ses sculptures.
De retour auprès du SYHAMO, Janine entreprend de répondre à toutes nos interrogations. Elle a également retrouvé la documentation complète de son travail de titan. Mais les pages de BASIC et de schémas électriques lui sont devenues étrangères avec le temps (et nos compétences dans le domaine sont trop limitées).
Malgré tout, les choses se font plus claires et nos questions se tarissent. L'après-midi est bien avancée quand nous prenons congé, non sans avoir reçu le CD du SYHAMO et d'autres documents tout aussi intéressants. Nous quittons la Suisse en oubliant même de nous arrêter acheter du chocolat.
Merci à Janine et Oscar Wiggli, qui nous ont accueilli dans leur monde avec chaleur et simplicité.