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Cédric Lanoir - Camille Henriot - Antonin Segault
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Six mois après notre première visite, il était temps de présenter à Oscar et Janine Wiggli le fruit de notre travail. Lundi 25 mars 2013, c'est en compagnie de Jean-François Charles, professeur au Conservatoire de Montbéliard, intervenant dans le Master PSM et tuteur de notre projet, que nous reprenons la route de Muriaux. Point de soleil, cette fois-ci, mais un froid glacial et une fine couche de neige.
C'est Oscar qui nous accueille à la fondation, et nous rejoignons bientôt Janine. Avec elle, se trouve déjà Rony Arber. Réparateur spécialiste des synthétiseurs, c'est lui qui, en 1989, a remis en état les RSF Kobol tant recherchés par Oscar. Depuis notre première visite, il s'y est à nouveau consacré, et le SYHAMO a retrouvé sa jeunesse. Nous retrouvons également Claude Stadelmann, le réalisateur préparant un film sur Oscar Wiggli, que nous avions déjà rencontré en septembre.
Au studio de dessin, le SYHAMO est à nouveau là, toujours aussi impressionnant (notamment pour Camille Henriot et Jean-François Charles, qui le découvrent pour la première fois). Rapidement, nous installons son "petit fils" et, après quelques tracas avec le dispositif sonore du studio, nous pouvons présenter plusieurs de nos compositions devant Oscar et Janine. C'est avec plaisir que nous constatons leur satisfaction et répondons à leurs nombreuses questions.
Autour d'un bon repas au restaurant, Janine nous explique que, pour la fondation Wiggli, l'année 2013 est consacrée au "retour du SYHAMO". Qui eut cru que notre appel téléphonique, six mois plus tôt, aurait de tels effets ? Nous retournons à la fondation où Claude Stadelmann est rejoint par son cadreur. Nous nous prêtons au jeu et présentons, devant la caméra, notre projet.
Après un détour par le studio son, les interviews se poursuivent dans la salle d'exposition de la fondation, au milieu des sculptures. Rony Arber explique le travail qu'il a réalisé avec Janine et Oscar pour réparer le SYHAMO. Jean-François Charles et Oscar échangent ensuite autour de la démarche de création des sons.
Cependant, le temps passe vite, et il nous faut partir. Oscar nous offre son dernier album, Cordair, et Janine ses encouragements pour poursuivre notre travail. Déjà, une prochaine rencontre se profile.